4 Juillet 2025
J'ai lu cet article hier dans mon quotidien, il m'a horrifiée!
... oh mon p'tit gars,
tu m'fais pô peur!
Ils se définissent comme des célibataires involontaires. Des hommes privés de relations à cause de femmes qui ne veulent pas d’eux. Sous le mot-valise « incel », tiré de l’anglais, ils se constituent en horde. Cette mouvance du masculinisme prône une misogynie décomplexée, violente et antiféministe, dont l’ADN même vise à la déshumanisation des femmes. Le phénomène s’est surtout développé aux États-Unis, dans le creuset du complotisme d’État désinhibé par Donald Trump. En Europe, la France ne fait pas figure de base arrière de ces fous furieux biberonnés au déterminisme biologique. L’Allemagne en est la tête de pont selon un rapport de la Commission européenne de 2021 qui livre l a première étude sur l’ampleur du phénomène sur le Vieux Continent. Mais si cette mouvance nous interpelle aujourd’hui, c’est à la suite de la mise en examen mardi d’un jeune de 18 ans , du côté de Saint-Etienne, s’identifiant comme « incel » et qui envisageait de commettre des attentats contre des femmes. Son avocate s’est empressée de défendre son client, le jugeant incapable de passer à l’acte. Serait-ce alors le dérapage d’un jeune paumé, inspiré pourquoi pas par la série « Adolescence » diffusée sur Netflix que la ministre de l‘Éducation nationale, Élisabeth Borne, souhaite d’ailleurs voir projetée en classe comme support pédagogique ? L’enquête le déterminera. Toujours est-il qu’elle rend visible une dérive qu’il faut combattre à la racine. Car dénoncer ne suffit pas. Il faut éduquer. Battre en brèche et débunker toute la délirante sémantique « incel », notamment cette « pilule noire » qu’il nomme et qui regroupe un ensemble d’études pseudoscientifiques, agrémentées d’expériences menées par les « incels » eux-mêmes et qui, forcément, confortent leur vision du monde. Il convient aussi d’étudier et d’explorer cette sous-culture pour mieux l’appréhender et offrir des programmes (en ligne) d’accompagnement pour éradiquer cette nauséeuse conviction suprémaciste mâle.
(petit clic à faire sur les mots en "bleu")
.... avouez quand même que
nous vivons une drôle d'époque,
non?
Bon vendredi!