• Fin de vie...

    Ce débat sur la fin de vie fait beaucoup parler en ce moment. Voici un article de France Inter.

     

    Fin de vie...

    Le projet de loi fin de vie doit être présenté ces prochains jours au Président de la République. Une éventuelle légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté qui suscite inquiétude et réticence dans les rangs des soignants. Reportage à l'unité de soins palliatifs de l'hôpital de Houdan (78).

    Un long couloir dessert les dix chambres de l'unité de soins palliatifs de l'hôpital de Houdan (Yvelines). Sur les portes, pas de numéros, mais des noms de couleur : jaune, orange, rouge, violet… « D'une chambre à l'autre, on a des pronostics très différents et pour autant, ils sont tous en fin de vie », indique Estelle Destrée, la cheffe de service.

    Pour certains, c'est une question de mois, pour d'autres de semaines ou de jours. Ici, on ne soigne pas la maladie, on la sait incurable. En revanche, la douleur est prise en charge : les souffrances psychiques et physiques.

    Apaiser jusqu'au bout

    Au moment d’administrer les traitements, l'infirmière, Marie-Laure, prend la main de sa patiente très amaigrie. Un cancer en phase terminale et un quotidien éprouvant. La moindre gorgée d'eau peut provoquer un étouffement.

    La mort, Marie-Laure, y est confrontée au quotidien, et pourtant elle n’envisage pas de prendre part d’une façon ou d’une autre à la pratique de l’euthanasie ou du suicide assisté. "Moi, je suis là pour améliorer un état de santé. Je suis là pour apporter du confort, du soutien. Mais je ne suis pas là pour dire ‘eh bien aujourd'hui, vous allez mourir et c'est moi qui vais injecter le produit’. Ça, c'est juste hors de propos pour moi."

    Et pourtant, depuis la Convention citoyenne sur la fin de vie, les demandes d'euthanasie sont un peu plus courantes dans le service. La médecin Estelle Destrée redoute les dérives qu'entraînerait la légalisation de l'aide active à mourir.

    "Je n'ai pas signé pour être prestataire de service"

    "Le désir de mort, ce n'est pas une demande de mort. C’est très différent", insiste la cheffe de service. "Ce n'est pas parce qu'un patient dit: ‘je veux mourir, j'en ai marre’ qu’il faut lui proposer d’en finir. Si on transgresse l’interdit de tuer, c’est hyper angoissant, cela va rompre le lien de confiance entre le médecin et le malade. Non seulement ce serait du sale boulot - c’est facile de ne pas essayer de comprendre la douleur du patient - mais ce serait aussi pour moi un déni de mort. Une façon de la court-circuiter, de l’escamoter. On deviendrait des prestataires de service. Et si la médecine est réduite à une prestation de service, je pense qu'il faut qu'on change de métier. Je n’ai pas signé pour ça."

    Si l’aide active à mourir est massivement rejetée dans les unités de soins palliatifs (à hauteur de 85% d’après un sondage de la SFAP), c'est en partie lié à l'histoire de cette médecine.

    "Les soins palliatifs y sont nés subversifs dans les années 80", rappelle Claire Fourcade, présidente de la SFAP, la société française d'accompagnement et de soins palliatifs. "Ils sont nés du refus de l'utilisation courante à cette époque là, de l'euthanasie. On utilisait ce qu'on appelait des cocktails lithiques, c'est à dire des mélanges de produits qui tuaient les patients. C'était une façon banale de mourir dans les hôpitaux en France dans les années 80 et donc pour nous voir revenir ce débat-là maintenant, c'est vraiment un retour en arrière. Et pour moi en tout cas, les soins palliatifs, c'est la solution du XXIᵉ siècle pour l'accompagnement de la fin de vie."

    Le risque d'une démission des soignants

    Sauf qu'aujourd'hui, la médecine palliative est en souffrance et manque de moyens. Vingt-un départements sont dépourvus d'unités spécialisées. Dans les Yvelines, on compte seulement 9,4 lits de soins palliatifs pour 100 000 habitants.

    Chaque jour, l'unité de Houdan refuse des malades, faute de personnel. « J'ai une dizaine de dossiers en attente et je n'ai pas de place pour pouvoir les accueillir », regrette Pierre, infirmier de parcours. Comme ses collègues, il appréhende la nouvelle loi sur la fin de vie. Elle pourrait remettre en question son engagement dans le service.

    "Moi, je m’interroge si je continuerai à être soignant. Si un tel texte est légalisé, je ne trouverai plus de sens à faire ce métier. Aujourd’hui, ce qui m’anime, c’est de pouvoir accompagner les personnes dans leurs derniers instants, même quand la médecine ne peut plus les guérir, on continue de prendre soin d'eux. Parce que je vous promets que la vie est bien présente jusqu'au bout et tant qu’il y a de la vie, nous, on continue de l'accompagner."

    La cheffe de service Estelle Destrée craint elle aussi que l’aide active à mourir rende la filière moins attractive : "On va avoir du mal à créer des vocations et à recruter. Le fait de savoir qu’on va pouvoir tuer nos patients risque de refroidir certains de nos jeunes collègues qui souhaitaient nous rejoindre", s’alarme la jeune femme en connaissance de cause. Pour fonctionner à plein régime, son service aurait besoin de plus de deux médecins, aujourd’hui, elle est seule et à temps partiel. "On est clairement sur la sellette", conclut-elle.

    Pour tenter d’apaiser les réticences des soignants, le gouvernement assure que les soignants pourront faire valoir leur clause de conscience.

    -.-.-.-

    J'ai passé de nombreuses années durant ma carrière de soignante et quelquefois après à "tenir la main" de ces personnes "sur le départ". Je me dis qu'il faut accepter leur volonté si elles l'ont clairement exprimée, leur évitant ainsi toute souffrance supplémentaire  "inutile"...

    Bon jeudi!

     

     

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  • Commentaires

    30
    Mardi 10 Octobre 2023 à 11:01

    Oui,c'est triste,mais il faut les comprendre...Si c'est pour vivre tout en étant un légume et qu'il n'y a plus d'espoir...

    29
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 21:08

    bonsoir ma belle ,  très beau sujet qui fera toujours débat entre les pour et les contre ,toujours ensoleillé et ça va continuer toute la fin de semaine , bonne soirée , bisou

    28
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 20:54
    colettedc

    Bonsoir Mireille, je respecte ceux qui le font mais, moi, je ne le ferai certainement pas ... bonne soirée Mireille.

    Bises

    27
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 19:57

    Bonjour, il y a un film ancien " Meurtres "  avec Fernandel dans un rôle tragique, et c'est bouleversant, mais pour l'article que tu as mis je ne sais pas donner mon avis,crybises bonne soirée.

    26
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 19:53

    Bonsoir Mireille. Je suis pour l'euthanasie si la personne malade souffre et le souhaite. Bonne soirée et bisous

    25
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 18:17

    Bonjour

    Un article très intéressant ,perso je suis pour

    pourquoi laisser souffrir des gens pendant 2  , 3 ou10 jours

    quand on sait que c'est la fin

    j'ai un neveux 56 ans (maladie de charcot )il a fait le nécessaire en Suisse

    Moi j'ai vue et veiller ma mère pendant 3 semaines a l’hôpital

    sans pouvoir rien faire ...juste a attendre sa mort 

    dans les années 50 j'ai vue un toubib donner une piqure a une infirmière

    qui la fait a une personne très âgée qui attendait la mort en soufrant

    elle ai partit en souriant

    tout ça me reste dans la tête

    24
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 18:11

    Bonsoir Mireille , 

    Choisir ma fin de vie , c'est ce que je veux vouloir faire !

    Nous sommes vraiment très en retard ,il n'y a pas de volonté de la part de nos dirigeants, on est toujours en retard et dans tout !! Pourquoi laisser les gens souffrir dans leur âme , quand ils l'ont exprimé de façon claire on doit les écouter ! Parler de tuer des malades comme dit cette cheffe de service, je dis que le mot est bien trop fort ! On ne tue pas; on aide à partir , c'est totalement différend ! même si c'est très dur pour ceux qui restent je pense que c'est un acte d'amour! Je sais qu'il y a des médecins capables de comprendre cela et d'aider autant celui qui part que de réconforter  celui qui reste !

    Bises Mireille et merci d'avoir abordé ce sujet !

    23
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 17:16

    Notre pays a beaucoup de retard  de ce côté là. et très peu de place dans les unités  soins palliatives.  Tout le monde ne peut pas aller en Suisse ou en Belgique...  Quand la personne est au bout du rouleau que la médecine ne peut plus rien faut accepter la volonté de la personne..     Douce fin après-midi Mireille.. Bisous..

    22
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 16:32
    Renée

    je suis contre la mort assistée (par mon éducation d'avant) mais en même temps je ne peux que comprendre les personnes qui souffrent tant qu'elle ne veulent plus continuer. Dans n'importe quel cas, c'est un gros cas de conscience pour les personnes qui donne le médicament, je n'aimerais pas être a leur place même si ils en ont fait le choix. 

    Ma tante c'est inscrite dernièrement a Exit (morts assistée en Suisse)... La la personne avale son médic elle-même et doit être capable de le faire et, de se rendre dans les locaux. Info ici...Bisous bonne fin de journée 

    21
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 15:12

    Bonjour d’Angers,
    Oui ! … C’est le serpent qui se mord la queue … oui il faudrait mais non il ne faut pas ! ...
    À vouloir prendre l'avis de tous les français on a 68.000.000 d'avis ...
    ~
    Bonne journée … Amicalement … Claude ...
    Mon blog : htpp://www.les-mauges.fr

    20
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 14:51

    Je suis de ton avis , chacun devrait pouvoir choisir ce qui est le mieux pour lui. Mais je comprends aussi l'attitude de ces soignants de soins palliatifs et leur réticence à être le prestataire de service .

    Merci pour l'article de France inter 

    Bonne journée 

    Bises 

      

    19
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 14:10

    Bonjour chère Mireille. Un sujet bien délicat qui susciterrat encore de nombreuses polémiques. Je n'ai pas pu arriver au bout de ton article et tu m'en excuseras, trop d'émotions et trop de souvenirs qui remontent. Bises et à plus tard. 

    18
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 12:19

    Je suis bien d'accord avec toi. J'étais infirmière à l'hôpital, et ai été confronté au problème bien des fois. Je comprends le cas de conscience de certains soignants, mais voir des malades (ou des gens de mon entourage) agoniser (et souffrir quoi qu'on en dise malgré les médicaments) pendant plusieurs jours ou semaines, ce n'est pas mieux

    Chacun doit pouvoir choisir, les unités de soins palliatifs sont très peu nombreuses, et tout le monde ne peut pas se payer un séjour en Belgique ou en Suisse
    Bisous et bonne journée

    17
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 11:34

    Bonjour Mireille 

    Je suis pour ,à condition que ce soit très encadré qu'il n'y est pas de dérive !Je sais qu'en Belgique et en Suisse il y a quelques années que ça se pratique 

    Bon week-end Mireille à lundi 

    Gros bisous Hélène 

    16
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 11:28

    moi ça m'énerve tout ça et ce débat ne sera jamais fini....

    perso je suis pour l’euthanasie et depuis très longtemps, devoir aller en Belgique ou en Suisse....mais mieux vaut que je n'en dise pas plus..

    bonne journée à toi

    bisous

    patricia

    15
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 11:25

    bonjour chere Mireille, je suis bien d'accord avec ta conclusion, il faut aider les gens à mourir, s'ils le souhaitent, pourquoi continuer d'aller en Belgique ou en Suisse pour celà ! quand c'est irremediable ? ceux qui ont des problèmes de conscience n'ont pas leur place dans un hôpital ! amities et bises  

    14
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 11:15

    Bonjour,

    Un grand débat. Perso je suis pour quand la personne peut le demander clairement afin d'abréger ses souffrances aussi bien physiques et morales. Bonne journée. Bisous. Huguette

    13
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 10:44

    C'est un vaste débat ....il y aura toujours des pour et des contre . 

    Ayant été confrontée à des situations de soins palliatifs dans ma famille je vous assure que je suis POUR choisir sa fin de vie. Surtout quand le malade sait très bien qu'il n'y a plus rien à faire uniquement l'empêcher de souffrir physiquement . Mais moralement c'est autre chose .......les demandes de mort prononcées par les miens résonnent encore dans ma tête .......... En France nous avons tant de retard , il est inadmissible qu'on ai recours aux pays étrangers pour mettre fin à ses jours quand la médecine ne peut plus rien pour nous. Et la dignité des malades,qu'en fait-on ???Et la souffrance des accompagnants qui gardent une image horrible durant des années. 

    Allez Mireille, c'est dur pour moi avec ton article de revivre ces moments horribles et il faut avancer à grands pas dans ce domaine de fin de vie.

    Je te souhaite une belle journée ensoleillée gros bisous  

    12
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 10:31
    Bonjour Mireille merci pour cet article qui en dit long et on connaît le problème avec Danièle qui en a marre de souffrir et de ne plus pouvoir faire quelques choses... je vais lui faire lire ... merci beaucoup gros bisous de nous deux a+
    11
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 09:15

    Pas simple du tout ce débat Mireille. Les souffrances physiques sont terribles mais peuvent être plus ou moins gérées par des cocktails médicamenteux. Par contre, qu'en est-il de la souffrance morale d'un patient qui a encore toute sa tête, et qui se voit devenir impotent ??? Je suis confrontée à cela depuis des années avec ma petite soeur, dont l'état de santé se dégrade de jour en jour. J'ai réussi à la placer dans un foyer locatif médicalisé avec un logement indépendant et un réfectoire commun de 8 personnes, mais c'est un répit à cette situation qui aboutira à une situation qui ne sera plus supportable. Je sais qu'elle a envisager d'aller en finir en Belgique ou en Suisse, et elle prépare en ce moment des démarches qui seront longues, à moins que cette loi finisse pas passer en France. Je la déménage ce week-end !

    Bises et bon jeudi - Zaza

     

    10
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 09:14

    je suis bien d'accord avec toi, dans le cas de gisèle je trouve qu'il aurait fallu l'écouter elle me l'a dit au téléphone la dernière fois que je l'ai eu , elle souhaitait être accompagnée pour mourir, quitte à se rendre en belgique hélas elle n'a pas eu te temps , etait une semaine dans le coma bien trop long à mon gout, car mon ex qui s'est retrouvé sous respirateur dans le coma s'est souvenu sentir l'appareil qui lui faisait mal et aussi 2 médecins parler entre eux et dire , dans l'état qu'il est le patient lorsqu'on va enlever le respirateur il n'arrivera pas à respirer il avait paniqué mais ne pouvait pas montrer qu'il etait conscient, et quand ils ont enlevé le respirateur se souvient s'etre dit je vais mourir ... affreux ... 

    la fois ou y avait plus rien à faire, qu'il mourrait en etouffant, il a fallu qu'il dise lui même qu'il voulait mourir.. pour qu'il lui mettent la dose le jeudi et le vendredi matin est mort... mais pas 8jrs ... inconscient..bizarre tout ça.

    on devrait pour certains cas quand y a plus rien à faire pouvoir aider les patients... regarde les veto, on ne laisse pas souffrir les animaux...

    après je comprends qu'il ya  des familles pour se débarrasser des gens qui dirait de faire ça ... cest là que les medecins doivent intervenir d'après l e diagnostic..

    enfin je pense... pourvu que je meurs du coeur d'un coup !!! 

    bon jeudi ma petite mireille et un gros bizou flo

    9
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 09:09

    Un débat intéressant chacun en tire une sa propre conclusion  bisous !

    Bon Jeudi*

    8
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 08:51

    C'est un débat très compliqué.Certains pays ont sauté le pas  d'autres pas. Je suis pour un dispositif très encadré où l'avis du corps médical est prépondérant.Mais quand on voit des personnes dans un coma irréversible , complètement dépendant de machines ou de sondes que faut'l faire.....

    Bonne journée

    7
    genevieve vestiaire
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 08:00

    Merci pour cet article qui pose un réel questionnement .... 

    Personnellement, j'aimerais pouvoir avoir le choix .... et sans être obligée d'aller en Belgique .... 

    Mais je comprends la position des soignants qui se refusent à mettre fin à une vie ...

    Bonne journée, Mireille, bisous,

    Geneviève

    6
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 07:49
    Claudine/canelle
    Vaste débat Je pense que chaque cas est particulier donc il doit être traité en tant que tel .. Merci pour ta page Bises Mireille
    5
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 07:10

    il y a "vie" et "vie" et pour moi, une vie ne vaut d'être vécue que si debout, on peut la gérer sans trop dépendre et physiquement et moralement  ... 

    je peux comprendre le malaise des soignants, cependant il faut savoir écouter et admettre que toute vie à sa fin, et que la souffrance morale due à une vie trop longue est inutile ...

    en Belgique, nous avons choisi 

    amitié .

    4
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 06:27

    C'est un vaste débat qui aura toujours des "pour" et des "contre"... je pense aussi qu'il faut être confronté à la réalité pour pouvoir vraiment dire si on est "pour" ou "contre"... Je n'aimerais pas que l'on prolonge ma vie si j'étais "au bout", souffrant d'une malade incurable, même si les soignants faisaient tout pour m'éviter la douleur... comme le dit Cathy, que fait-on de la souffrance morale des malades ?

    Très bonne journée et gros bisous.

    3
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 05:59

    Ce débat fâche et depuis longtemps les gens vont mourir ailleurs 

    La France a du retard en la matière ...sur tout d'ailleurs et surtout sur  la santé l'hôpital P régresse 

    Finalement j'ai coupé le reste de ma pensée car je sais , je sais que toute bonne vérité n'est pas bonne à dire ...

    Bonne journée Mireille 

    Bises

    2
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 05:43
    CathyRose

    Vaste débat en effet ... Personnellement je suis pour, mais de façon très encadrée. Ceux qui sont contre disent qu'on peut éviter la souffrance, certes ( et encore ! ) mais la souffrance morale, on en fait quoi ...? Les derniers jours de sa vie, alors qu'il ne pouvait plus parler, j'ai vu des larmes rouler sur la joue de mon papa, c'est la dernière image que je garde de lui ...
    Belle journée, bisous.
    Cathy 

    1
    Mitou
    Jeudi 28 Septembre 2023 à 04:52

    Chacun réagira à sa façon, vaste débat. . . .

    Gros bisous et bonne journée

    Mitou

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